Saturday, September 12, 2015

Explosion aboard a fishing vessel in Pigeon Hill, New Brunswick, Canada




TSB deploys a team to Pigeon Hill, New Brunswick, following an explosion aboard a fishing vessel

Dartmouth, Nova Scotia, 11 September 2015 —



The Transportation Safety Board of Canada (TSB) is deploying a team of investigators to Pigeon Hill, New Brunswick, following an explosion aboard the fishing vessel Homarin VI.



The TSB will gather information and assess the occurrence.


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The quai de Pigeon Hill. -Archives

Officials of the Bureau (TSB) transportation safety are investigating an explosion that took place on a vessel's fishing at Pigeon Hill, Thursday morning.

A person was on board the 11.28 meters boat named Homarin VI, during the explosion. He was not injured. The ship has not sunk, and finds himself near the wharf at Pigeon Hill, according to a spokesperson for the TSB.

The explosion is the second serious case which occurred this week on a fishing boat off the coast of Lamèque Island community. During the night of Monday to Tuesday, the ship's Gaétan Chiasson, Carl Mylène, suddenly sank.


TSB investigators have taken the road towards Pigeon Hill, Friday. They will collect information on the case of Homarin VI and will assess his situation.

Late in the day, Friday, a spokesperson advised l'Acadie Nouvelle that it had not yet collected clues needed to determine the cause of the explosion. She was not aware of the wreck of the Carl Mylène, and therefore was not able to say if there is a link between the two cases.
Explosion à Pigeon Hill



Par Jean-Marc Doiron samedi 12 septembre 2015


Le quai de Pigeon Hill. - Archives

Des agents du Bureau de la sécurité des transports (BST) mènent une enquête sur une explosion qui a eu lieu sur un navire de pêche à Pigeon Hill, jeudi matin.

Une personne se retrouvait à bord l’embarcation de 11,28 mètres nommée Homarin VI, lors de l’explosion. Il n’a pas été blessé. Le navire n’a pas coulé, et se retrouve près du quai de Pigeon Hill, selon une porte-parole du BST.

L’explosion est le deuxième cas grave qui se produit cette semaine sur un bateau de pêche au large de la communauté de l’île de Lamèque. Durant la nuit de lundi à mardi, le navire de Gaétan Chiasson, le Carl Mylène, a soudainement coulé.

À LIRE AUSSI: Naufrage au large de Pigeon Hill

Des enquêteurs du BST ont pris la route vers Pigeon Hill, vendredi. Ils recueilleront de l’information sur le cas du Homarin VI et évalueront sa situation.

En fin de journée, vendredi, une porte-parole a informé l’Acadie Nouvelle qu’on n’avait pas encore recueilli les indices nécessaires pour déterminer la cause de l’explosion. Elle n’était pas au courant du naufrage du Carl Mylène, et n’a donc pas été en mesure de dire s’il y a un lien entre les deux cas.











Naufrage à Pigeon Hill: «En une minute, le bateau a coulé»


 
Par Vincent Pichard samedi 12 septembre 2015


Le quai de pigeon Hill

Un bateau de pêche a fait naufrage dans la nuit de lundi à mardi, au large de Pigeon Hill. L’équipage a quitté l’embarcation à temps avant qu’elle ne coule, secouru par un autre pêcheur. Le capitaine nous raconte ce qui est arrivé.

«On rentrait au quai. On avait remonté les filets, fini la pêche. Avec la pluie, le vent et le poids de la cargaison, le bateau prenait l’eau. Malgré les trois pompes en action, rien n’y faisait. J’ai lancé une fusée de détresse», raconte Gaétan Chiasson.

Le Carl Mylène, son bateau nommé ainsi en l’honneur des deux enfants du capitaine, a fait naufrage dans la nuit.

Un pêcheur est venu secourir l’équipage – M. Chiasson et deux autres personnes – juste à temps.

«On était prêt à sauter dans l’eau», confie le capitaine.

«En une minute, le bateau a coulé. C’était stressant comme situation», rapporte Marcel Guignard.

Pêcheur de hareng lui aussi, il était en mer non loin de là quand le drame est arrivé vers 2 h 30. Il a tout vu.

La soirée avait pourtant bien commencé.

«On est parti après le souper. La météo était bonne», se souvient M. Chiasson.

Aux alentours de minuit, elle a brusquement changé. La pluie s’est mise à tomber; soufflant par rafales, le vent s’est levé.

«C’était des conditions spéciales cette nuit», confirme Marcel Guignard.

En 36 ans de métier, c’est la première fois que Gaétan Chiasson vit pareille mésaventure.

«Sur le coup, j’ai géré le stress. C’est quand je suis rentré chez moi que ç’a été plus dur. Je me suis repassé le fil (des événements de la nuit). J’ai pensé à ce qui aurait pu se passer.»

Ce résidant de Lamèque n’est pas le seul à rester marqué par cet événement.

«Des naufrages, j’en ai vu. C’est un choc à chaque fois. On se dit que ça pourrait être nous. Par chance pour l’heure, j’ai été épargné. Mais je me suis déjà retrouvé en difficulté», témoigne Marcel Guignard.

M. Chiasson ne se laisse pas abattre pour autant. Il va tenter de récupérer son bateau. Sinon, il en achètera un autre pour la saison prochaine – entamée le 23 août, la pêche au hareng prend fin cette semaine.

«Faut oublier ça et continuer», conclut-il.

Bien qu’il représente une lourde perte, ce naufrage ne fera pas couler le capitaine à pic.